La haute technologie au service du bien-être
Dans les grandes universités, les scientifiques misent sur les technologies de pointe pour améliorer nos conditions de vie.
Un colloque international sur le mieux vivre et la technologie
Du 17 au 20 juin 2013, la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval accueillera la 14e conférence annuelle de tous les spécialistes en gouvernement électronique du monde entier. Il y sera question des technologies et des stratégies à adopter pour encourager l’interactivité des communautés dans le transport, le développement durable ou l’énergie, autant de secteurs promus par l’existence des applications et l’utilisation d’une meilleure coordination entre les pouvoirs publics, les entreprises et les citoyens.
Parmi les participants au colloque, John C. Bertot, président de la Société nord-américaine de gouvernement électronique parlera des effets des technologies d’information sur la vie sociétale. Dans le domaine de la santé publique, le spécialiste présentera le projet Asthmapolis de Louiseville, dans l’Etat du Kentucky : grâce à une pompe aérosol reliée à un censeur, les asthmatiques transmettent des données à leurs médecins traitants. En collaboration avec les services de santé, ces spécialistes sont capables de déterminer le lieu et la date où l’inhalateur nébulisateur a été utilisé pour alléger les symptômes d’étouffement. Ces informations sont utiles pour revoir la médication du patient et prendre en compte les effets de la pollution environnementale sur les asthmatiques.
De son côté, Marijin Janssen, professeur de l’Université de technologie de Delft, aux Pays-Bas confirme que le croisement de données est indispensable dans le gouvernement électronique. Mises à disposition des citoyens et des entreprises, les nouvelles technologies numériques aideraient par exemple à surveiller la pollution de l’air dans une ville et émettre un signal d’alerte lorsque le taux de concentration d’un gaz devient inquiétant.