Asthme : Les bons gestes à adopter en cas de crise
La crise d’asthme se caractérise par des difficultés respiratoires plus ou moins brutales, avec respiration sifflante, souvent accompagnées de toux. Selon les personnes, elles peuvent avoir différents facteurs déclenchant, parfois de mécanisme allergique, (poussière, pollens, poils d’animaux) ou non allergique (froid, humidité, stress, infection bronchique…).
Des personnes chez qui n’a jamais été établi un diagnostic d’asthme, peuvent faire une crise (on parle de crise « inaugurale »), soit parce que ce n’est pas la première mais qu’elle n’a pas été diagnostiquée, soit par ce que c’est réellement la première. Si, classiquement, le début des symptômes d’asthme se situe dans l’enfance, il est tout à fait possible de débuter un asthme plus tardivement, à l’âge adulte voire même chez les sujets âgés.
En cas de crise, les personnes asthmatiques doivent avoir des consignes de traitement établies par leur pneumologue, et ces consignes sont personnalisées en fonction de chaque patient. La première mesure est la prise d’un bronchodilatateur d’action rapide, comme la ventoline (inhalée), qui peut être répété plusieurs fois, et éventuellement le début d’un traitement par cortisone en comprimés.
Surtout, les personnes asthmatiques doivent savoir à quel moment il faut contacter leur médecin pour une consultation le jour même, voir à quel moment il faut se rendre immédiatement aux urgences ou contacter le Samu. Pour certains asthmatiques sujets aux crises particulièrement brutales et graves, on prescrit des médicaments d’extrême urgence comme les bronchodilatateurs ou corticoïdes injectables qu’ils peuvent s’administrer en attendant l’arrivée du SAMU.
Un point très important est la prévention de ces crises graves qui repose sur l’établissement et la prise régulière d’un traitement inhalé de fond. Un nombre important d’asthmatiques n’a pas de traitement de fond ou ne l’observe pas, ce qui est responsable de la survenue des crises, et parfois de crises graves.